Mes articles

5 raisons de soigner la relation à votre histoire de vie

5 nouvelles raisons de prendre soin de votre histoire de vie ! 1. Pour cultiver la résilience D’après le psychiatre Bessel VAN DER KOLK,
Article

« Il faut que j’en parle parce qu’il faut que j’élimine ».

Un an d’entretiens mensuels a été nécessaire pour écrire son autobiographie. Aujourd’hui, elle se dit libérée et apaisée. Témoignage de Marie-Thérèse, 79 ans.
Récit

5 raisons de soigner la relation à votre histoire de vie.

5 nouvelles raisons de prendre soin de votre histoire de vie ! 1. Pour épaissir votre paysage identitaire Pour Jérôme BRUNER, le récit est
Article

Faire de la vulnérabilité des individus une force.

Retour en mots et en images sur les 3èmes rencontres nationales des acteurs de la résilience professionnelle organisées le 8 février dernier par Envie
Article

Réunir dans un livre, beaucoup de personnes chères.

Adrien est ce genre de personne qui véhicule la joie et l’altruisme autour de lui. Généreux, drôle, à l’écoute, entier, passionné, bienveillant… C’est ainsi
Interview

5 raisons de soigner la relation à votre histoire de vie.

Pour vous permettre de vous émerveiller de votre propre histoire et vous inciter à la considérer comme une épopée incroyable, riche de ressources, de
Article

Comment faire de notre passé une force d’avenir ?

Dans son livre  » Vivre avec son passé, une philosophie pour aller de l’avant « , Charles Pépin s’intéresse à et interroge notre passé. Selon
Article

Faire de SON histoire, UNE histoire.

Après presque un an de travail commun, Myrtille voit enfin le résultat concret de ses efforts. Entre ses mains, elle tient son livre. Celui
Récit

Extraits de récits de vie

L., 25 ans

« Si vous me posez la question « Comment était mon enfance », je me cacherai dans un premier temps derrière le fait que j’ai très peu de souvenirs de celle-ci. »

Si vous continuez de vous montrer curieux envers mes premières années, je commencerai peut-être à vous dévoiler les premières fissures. Je vous parlerai peut-êetre alors de mon frère, avec qui, sous couvert de jeu, un contrat de servitude s’était scellé entre nous. J’étais l’esclave du petit roi. Si je répondais à ses demandes, il acceptait de me considérer. Combien de fois ai-je dû l’habiller parce que lui-même avait la flemme de le faire ?

08/02/2023

S., 28 ans

« J’ai l’impression d’avoir été en guerre toute ma vie, malgré le fait d’être née et d’avoir grandi en France. Si j’avais connu les champs de bataille, je suis certaine que j’aurai survécu. »

J’avais juste besoin d’une main tendue, d’une oreille attentive, d’être écoutée. J’ai toujours été entourée, tout en étant très seule. Je suis le cinquième enfant d’une fratrie de 10. Je devais me faire entendre. Il fallait constamment que je prouve ma légitimité, pour faire valoir mon existence. « HéHo ! Je suis un être humain, j’ai des ressentis ! ».

17/02/2022

J.P., 76 ans

« J’ai passé des heures à admirer sa fossette gauche, sous toutes les coutures. Elle était redoutable : vous ne pouviez pas rester de marbre face à son sourire. »

Nous nous sommes rencontrés adolescents, et nous sommes quittés vieux. Nos vies se sont construites de façon conjointe, parfois à des rythmes différents, mais toujours en parallèle. Elle m’a transformé. Je n’aurais jamais vécu cette vie, si, ce soir-là, elle n’avait pas glissé sa main dans la mienne à la sortie du bal.

02/11/2021

Joseph, 69 ans

« Dans notre culture, et surtout pour mon père, la taille de la famille était une preuve de force et inspirait le respect. Plus on est nombreux, plus on est forts. Et nous étions devenus les plus forts du village. »

Mon père m’a toujours dit « Nous sommes un peuple nomade. Nous n’avons fait que nous déplacer au gré des batailles. Tu as eu beaucoup de chance jusqu’à maintenant, mais la situation politique est en train de changer. Tu devrais partir. » Alors je l’ai écouté et j’ai quitté le pays. C’était la guerre, et les contrôles s’enchaînaient sur présentation de la carte d’identité. Moi, pour éviter les ennuis, je l’ai mangé, ma carte.

27/10/2021

Eva, 32 ans

« Ma mère m’a toujours dit que j’étais une petite fille gaie, souriante, animée d’une certaine joie de vivre. Avant. Avant que je devienne triste et renfermée, sans qu’elle ne puisse l’expliquer. »

Les règles de ce jeu étaient simples et toutes dictées : « tu vas sortir de la pièce et faire comme si rien ne s’était passé ».

1, 2, 3 Roi du silence !

Je n’ai pas eu le temps de réaliser. J’étais déjà dehors, dans ce jardin, au milieu des adultes. Faire comme si de rien n’était. Ne rien dire. Ne pas croiser de regards.

Apprendre, si vite et de façon si ancrée par la suite, à porter un masque et à faire semblant.

05/11/2021

M.C. , 26 ans

« Il existe dans ce monde des personnes incroyables, et une multitude de personnes toxiques. Ce que j’ai vécu est un témoignage direct, basé sur des souvenirs, des douleurs et des craintes. »

Je suis née le 2 janvier 1996. Mes parents renvoient l’image d’un couple heureux. Mon arrivée est pourtant vécue comme un drame. Je suis laissée de côté par une mère démissionnaire, maltraitante et égoïste. Il y a un monde entre avoir un enfant et être capable de s’en occuper. Moi, j’étais plutôt  son animal de compagnie (quoi que, certains animaux vivent certainement une meilleure vie que la mienne).

19/03/2022
Florie FONTERME │Psychothérapie à Lyon 9
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.