Modalités d'accompagnement

Entretien préalable

 

Mes accompagnements s’adressent à tous ceux désireux de se raconter. 

Une première rencontre d’une heure s’avère toutefois essentielle pour apprendre à nous connaître et poser les bases de votre projet autobiographique : 

Que souhaitez-vous écrire, pourquoi et pour qui ?

Entretiens individuels

Je recueille votre parole et chaque aspect de votre histoire que vous voudrez raconter, lors d’entretiens d’une heure.

À travers un questionnement sensible, je vous guide tout au long de nos séances de travail pour vous permettre de convoquer vos souvenirs sereinement et de vous livrer en toute confiance.

Ces entretiens sont réalisés à votre domicile, ou en visioconférence, et sont espacés de deux à trois semaines.

Ecriture

Je reste fidèle à votre parole et deviens votre porte-voix. 

Je retranscris votre vécu par écrit pour le transformer en récit, afin qu’il puisse exister, être compris puis transmis aux personnes de votre choix.

Je suis à l’écoute de vos commentaires et des modifications que vous souhaiteriez y apporter.

Conception et impression

Je vous livre un tapuscrit et peux vous accompagner dans toutes les étapes de création de votre livre si vous le désirez.


Le coût de la conception et de l’impression sera toujours fonction du nombre de pages obtenues et de la quantité d’exemplaires souhaités. 

Des options de sublimation peuvent être intégrées à la conception (portraits photographiques, illustrations sur mesure…).

Ecriture

Tarif : 2 500 € (paiement en plusieurs fois)

10 entretiens autobiographiques + retranscriptions 

Mise en page et impression du livre sur devis

Extraits de récits de vie

L., 25 ans

« Si vous me posez la question « Comment était mon enfance », je me cacherai dans un premier temps derrière le fait que j’ai très peu de souvenirs de celle-ci. »

Si vous continuez de vous montrer curieux envers mes premières années, je commencerai peut-être à vous dévoiler les premières fissures. Je vous parlerai peut-êetre alors de mon frère, avec qui, sous couvert de jeu, un contrat de servitude s’était scellé entre nous. J’étais l’esclave du petit roi. Si je répondais à ses demandes, il acceptait de me considérer. Combien de fois ai-je dû l’habiller parce que lui-même avait la flemme de le faire ?

08/02/2023

S., 28 ans

« J’ai l’impression d’avoir été en guerre toute ma vie, malgré le fait d’être née et d’avoir grandi en France. Si j’avais connu les champs de bataille, je suis certaine que j’aurai survécu. »

J’avais juste besoin d’une main tendue, d’une oreille attentive, d’être écoutée. J’ai toujours été entourée, tout en étant très seule. Je suis le cinquième enfant d’une fratrie de 10. Je devais me faire entendre. Il fallait constamment que je prouve ma légitimité, pour faire valoir mon existence. « HéHo ! Je suis un être humain, j’ai des ressentis ! ».

17/02/2022

J.P., 76 ans

« J’ai passé des heures à admirer sa fossette gauche, sous toutes les coutures. Elle était redoutable : vous ne pouviez pas rester de marbre face à son sourire. »

Nous nous sommes rencontrés adolescents, et nous sommes quittés vieux. Nos vies se sont construites de façon conjointe, parfois à des rythmes différents, mais toujours en parallèle. Elle m’a transformé. Je n’aurais jamais vécu cette vie, si, ce soir-là, elle n’avait pas glissé sa main dans la mienne à la sortie du bal.

02/11/2021

Joseph, 69 ans

« Dans notre culture, et surtout pour mon père, la taille de la famille était une preuve de force et inspirait le respect. Plus on est nombreux, plus on est forts. Et nous étions devenus les plus forts du village. »

Mon père m’a toujours dit « Nous sommes un peuple nomade. Nous n’avons fait que nous déplacer au gré des batailles. Tu as eu beaucoup de chance jusqu’à maintenant, mais la situation politique est en train de changer. Tu devrais partir. » Alors je l’ai écouté et j’ai quitté le pays. C’était la guerre, et les contrôles s’enchaînaient sur présentation de la carte d’identité. Moi, pour éviter les ennuis, je l’ai mangé, ma carte.

27/10/2021

Eva, 32 ans

« Ma mère m’a toujours dit que j’étais une petite fille gaie, souriante, animée d’une certaine joie de vivre. Avant. Avant que je devienne triste et renfermée, sans qu’elle ne puisse l’expliquer. »

Les règles de ce jeu étaient simples et toutes dictées : « tu vas sortir de la pièce et faire comme si rien ne s’était passé ».

1, 2, 3 Roi du silence !

Je n’ai pas eu le temps de réaliser. J’étais déjà dehors, dans ce jardin, au milieu des adultes. Faire comme si de rien n’était. Ne rien dire. Ne pas croiser de regards.

Apprendre, si vite et de façon si ancrée par la suite, à porter un masque et à faire semblant.

05/11/2021

M.C. , 26 ans

« Il existe dans ce monde des personnes incroyables, et une multitude de personnes toxiques. Ce que j’ai vécu est un témoignage direct, basé sur des souvenirs, des douleurs et des craintes. »

Je suis née le 2 janvier 1996. Mes parents renvoient l’image d’un couple heureux. Mon arrivée est pourtant vécue comme un drame. Je suis laissée de côté par une mère démissionnaire, maltraitante et égoïste. Il y a un monde entre avoir un enfant et être capable de s’en occuper. Moi, j’étais plutôt  son animal de compagnie (quoi que, certains animaux vivent certainement une meilleure vie que la mienne).

19/03/2022