Soigner la relation à son histoire

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Quelle histoire je me raconte ? Et quelle histoire je raconte aux autres ?

Nous nous posons tous cette question plusieurs fois par jour, inconsciemment : Quand une amie nous demande comment c’est passé notre week-end, quand un collègue nous questionne sur le dossier Beta, quand une personne que l’on rencontre pour la toute première fois nous demande « et toi, tu fais quoi dans la vie », ou parfois, plus directement, « c’est quoi ton parcours à toi ? »…

À chaque fois que nous parlons de nous, nous choisissons une version de notre histoire. Celle qui nous semble être la plus appropriée au contexte, aux attentes de notre interlocuteur, ou à notre état du moment.  

Pour autant, très souvent, cette version-là de l’histoire est racontée machinalement, automatiquement, sans que nous prenions réellement le temps de mesurer à quel point son impact peut être puissant.

Redevenir auteur de sa vie

Les Pratiques Narratives font le choix d’honorer le plein plutôt que le vide : plutôt que de réduire le problème, elles s’attachent d’abord à augmenter la personne.

Pour cela, les conversations narratives visent à rendre le territoire de vie de la personne plus connu afin qu’elle puisse se constituer un sac à dos, ni trop lourd, ni trop léger, mais simplement rempli de ce qui la constitue.

En tant que praticienne narrative, mon rôle est de créer et mener des conversations qui comptent pour que vous puissiez vous reconnecter à vos ressources internes (valeurs, rêve, projets, énergie…) et externes (relations, témoins de vie, audience…).

À travers ces conversations, j’embarque à vos côtés dans une enquête dont seuls vous avez la réponse. Car les Pratiques Narratives n’apportent pas de solutions : elles guident simplement l’accompagné afin qu’il trouve sa propre solution.

Honorer le plein plutôt que le vide

Lors de cette enquête, je partirais à la recherche de vos étincelles, des fines traces qui laissent entendre l’existence de moments scintillants lors desquels vous existez en dehors du problème.

Ensemble, nous externaliserons le problème qui aujourd’hui vous met en difficulté, et nous écrirons de nouvelles histoires préférées, choisies et vécues, qui conviennent à ce que vous souhaitez vivre et être, et qui, petit à petit, deviendront un outil de renforcement identitaire.

« J’ai pris le pli depuis toute ma vie de rendre des comptes. Il y a d’autres fonctionnements possibles. Et si j’essayais d’être un peu plus libre ? Il y a du changement : je mets le problème à l’extérieur. D’habitude, ça prend toute la place. « 

C., en cours d’accompagnement narratif

Parfois, notre résistance est justifiée. Ce qui est aujourd’hui devenu un problème, a pu être, à une époque, une protection justifiée. Le problème peut initialement être pétri de bonnes intentions. Oui, mais, avec le temps va, tout s’en va. Ce qui a été aidant pendant un temps devient enfermant. Et avant même que l’on ne s’en rende compte, nous voilà isolés et déconnectés de nos ressources.

Faire du problème le socle d’une histoire préférée, c’est aussi redevenir acteur en renégociant notre relation avec le problème pour retrouver une relation plus convenable avec ses effets.

« Est-ce que tu as perçu que tu pouvais mettre en difficulté le problème ?« 

Définir et dessiner les contours du problème permet d’en prendre la mesure et de le comprendre.

Restaurer son histoire et son paysage identitaire

Pourquoi inventer des histoires quand la réalité est déjà incroyable ?

Trop souvent, l’histoire que l’on se raconte ou que l’on raconte est construite sur des récits dominants que nos parents nous répètent, que la société nous impose ou que nous-mêmes avons répétés pendant des années.

Parler ce n’est pas uniquement nommer, c’est élaborer et façonner. Et dans ce processus d’élaboration, on peut parfois avoir besoin d’un regard extérieur, neutre, décentré, mais influent, pour nous permettre de revisiter notre propre histoire sous un autre angle.

Ainsi, au fil des conversations, et grâce à une double écoute engagée, je cherche ce qui ne colle pas avec l’histoire de problème pour vous proposer une autre version. Volontairement, je vais chercher les exceptions, pour vous faire exister autrement qu’à travers votre prisme habituel.

« Ça se fait dessous, inconsciemment. Je me raconte une autre histoire. Je mets le problème à distance. Je ne suis pas le problème. Je m’offre plus de douceur, plus d’autorisation à être moi. Au fil du temps, je vois quelque chose se dessiner. Ça infuse.»

C., en cours d’accompagnement narratif

Réécrivons votre histoire à votre rythme

Pas de durée définie pour l’accompagnement narratif : tout dépend du temps que vous vous donnez pour changer de trajectoire. Ni de livrables concrets : le degré de reconnexion suffisant est propre à chacun.

Mais, quel que soit le nombre de conversations que nous serons amenés à avoir ensemble, je vous garantis une chose :  je mettrais toute mon énergie d’exploratrice pour remonter à la racine de chacune de vos fines traces et faire briller vos moments scintillants !

Ensemble, écrivons une autre histoire. La vôtre !

Les conversations narratives se déroulent à votre domicile, en extérieur, ou même en marchant !

Elles peuvent vous aider si : vous ressentez le besoin d’y « voir plus clair », vous traversez une période de transition professionnelle ou personnelle qui nécessite une phase d’ancrage, vous êtes confronté à une difficulté récurrente qui vous empêche de vous épanouir et d’être pleinement vous-même …

Durée moyenne : 1h30

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations. Nous prendrons le temps de converser et de définir ensemble les modalités d’accompagnement qui vous conviendront le mieux !

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